Adrienne (Love) Vintage
Publié : 08/12/2013 Classé dans : Interviews, vintage | Tags: accessoire, chaussure, chineur, femme, homme, online, salon, vêtement, vintage Poster un commentaireFérue de chine depuis l’adolescence, Adrienne a toujours aimé choisir des vêtements « pour avoir quelque chose de différent », peu de gens chinaient dans mon entourage, explique-t-elle, personnellement, je cherchais quelque chose de beau mais aussi une autre façon de consommer le vêtement autrement…
Pour moi, c’est une attitude et donc une façon d’aller à contre-courant de la consommation actuelle.
Quel est le style qui t’intéresse, ta démarche de sélection?
Je cherche des pièces qui privilégient la qualité des matières, la coupe et bien sûr le style, même si j’ai une préférence pour les années 80, on trouve de tout dans mon dressing, de l’homme de la femme, du 50, 60, 70 ou 80. Le cuir reste ma matière de prédilection, je fais aussi de l’accessoire, bagagerie, chaussures…
Ton parcours?
J’ai une formation d’arts plastiques puis j’ai travaillé sur le display d’espaces de vente, notamment dans de grands magasins, désormais j’ai ma propre structure Adrienne Love Vintage, qu’on retrouve aussi bien dans des marchés Vintage que sur le net ou encore dans des évènements liés à la Mode et à la musique. J’ai participé au Pop Up Market à l’Iboat à Bordeaux.
Comment pourrait-on résumer ton activité?
Je suis en quelque sorte une semi-hippy -on va dire que j’adore le vêtement mais surtout que j’aime partager ma passion, je cherche à me faire plaisir en sélectionnant des pièces mais ma plus grande satisfaction c’est de tomber sur des gens qui ont le coup de coeur pour les vêtements que j’ai choisi, que les filles se sentent belles, les garçons bien dans leur look.
On peut retrouver les vêtements d’Adrienne sur sa page Facebook Adrienne Love Vintage, sur etsy.com, un site de vente en ligne et dans de nombreux salons et évènements un peu partout en France.
Take me Out, l’invitation au Voyage….
Publié : 04/06/2013 Classé dans : Organsatrice, Paris, salon, vintage | Tags: concept-store, créateurs, Dj, event, fashion fair, musique, salon, vintage Poster un commentaireMonté par deux filles passionnées de mode et de musique, Take Me out a vu le jour en 2009 avec une première édition au Comptoir Général où se mélange l’univers de jeunes créateurs. L’ idée première de la manifestation?, promouvoir des démarches personnelles d’artisan(s) contre les grosses enseignes puis mélanger art, mode et musique dans un seul et même évènement. Les ateliers Amelot font des T-shirts amusants qui séduisent les deux organisatrices de Take me Out, qu’à cela ne tienne, il feront partie de l’aventure, idem pour les groupe Elephant ou Evergreen qui leur ont tapé dans les oreilles et qu’elles ont programmé dans leur salon . Ancienne attaché de presse dans la Mode, Daphné Delamare multiplie les rencontres et monte avec sa comparse Karen Jigorel un event inspiré des salons New-Yorkais qui privilégient échange rencontre et créativité.
A l’heure du tout virtuel, l’idée est simple: revenir au contact direct entre les créateurs et leur public. Le Vintage fait bien entendu partie de cette démarche puisqu’entre 5 et 6 stands de chineurs sont proposés à chaque édition. La boutique Be Pop et Lula ou encore God Bless America…C’est en habitant à New-York que Daphné se rend compte que le Vintage fait vraiment partie intégrante de la Mode d’aujourd’hui, voir même qu’il l’inspire. La Musique n’est pas en reste, des groupes Live & des Dj sets sont également programmés, fonctionnant, comme toujours au coup de coeur, les filles organisent un happening de tatouage en live, une expo de moto Vintage avec Blitz Motorcycle qui customise les deux roues au moment de leur achat, bref Take me Out c’est aussi une forme de Happening durant le salon puisque cette édition à la Bellevilloise verra par exemple un atelier « Flower Power » pour que le enfants puissent réaliser leur bouquet original. Après plus de trois années d’expérience dans des lieux aussi différents que l’Espace des Blancs-Manteaux ou encore le Couvent des Récollets, le tandem investit aujourd’hui la salle de la Bellevilloise et son patio pour présenter une édition estivale entre concept-store, galerie d’exposition et Live. Au programme plus de 50 créateurs, des concerts Live, des stands de Vintage et de restauration, Take Me Out vous emmène définitivement en voyage…..
Prochaine édition : 8 & 9 Juin 2013 La Bellevilloise
19-21 rue Boyer-75020 Paris
Pour en savoir plus : www.takemeout.fr
Nationale 7-Disquaire Indé vs Chineur de mobilier
Publié : 11/04/2013 Classé dans : mobilier, Paris, Record Shop, vintage Poster un commentaireC’est a deux pas de la rue du Faubourg Poissonnière que s’est ouvert Nationale 7, un shop inhabituel à mi-chemin entre le disquaire indépendant et une boutique de meubles design. Normal, ils sont deux: Franck Pompidor de Ground Zero et Max, un chineur spécialisé dans les meubles 50’s & 60’s a s’être associé pour ouvrir ce lieu où l’on pourra aussi bien acheter des vinyles récents ou anciens que s’allonger dans une chauffeuse 50’s ou se faire dessiner une table sur mesure. Pour les aficionados du vinyle, la sélection est plutôt d’obédience rock indé, si on trouve essentiellement du neuf, il y a également quelques rééditions et une petite sélection de disques Vintage. En fouillant dans les bacs, on trouve du Krautrock, des groupes de pop 60’s anglaises et américaines, de la cold wave, du post-punk ou encore des sorties récentes. Côté mobilier, on reste dans un goût épuré plutôt 50’s et 60’s qui ravira les amateurs. Il est possible également de faire des commandes ou des recherches dans les styles en pré-cité. En dernier lieu, on trouve aussi pour la somme de 329 euros, les superbes platines Pro-ject à la fabrication irréprochable, en un mot, vous aussi vous devriez aller faire un tour chez Nationale 7. Le magasin participe également à Disquaire Day programmé fin avril à Paris.
Nationale 7
114 rue du Fbg Poissonnière
75010 Paris
ouvert du lundi au samedi de 11:30 à 19:30
http://www.nationale7paris.com
tel: 09 83 20 84 42
Nationale 7-Indie record shop versus Vintage furnitures
Situated nearby the rue du Faubourg Poissonière, in Paris 10th district, Nationale 7 has initiated and unusual concept mixing a record store and vintage furniture shop. Don’t be surprised, Franck Pompidor is a musician who also works for Ground Zero record shop and and his friend Max is a 50’s & 60’s design bargain hunter. These two have opened a place where you can find recent vynils, as well as 50’s and 60’s furnitures. For vynil amateurs, the selection is mostly indie rock with some re-edits and a few Vintage releases. In the shelves you will find 60’s pop, krautrock but also cold wave, post-punk and more recent releases. Last but not least, Pro-ject Design turntables are to be find for 329 euros. Nationale 7 worth a visit…
Nationale 7
114 rue du Fbg Poissonnière
75010 Paris
ouvert du lundi au samedi de 11:30 à 19:30
http://www.nationale7paris.com
tel: 09 83 20 84 42
Wizette, une fondue de Mode à la Moulinette Vintage
Publié : 11/03/2013 Classé dans : Collector, Interviews, salon, vintage | Tags: cardin, clothes, collector, courrèges, marché, market, paco rabanne, vintage, wizette 2 CommentairesStand Wizcora– Wonder Vintage Market -Le 104 Paris 19é
D’origine Corse et basée dans le sud près d’Aubagne. Marie dite aussi Wizcora ou Wizette, douée pour le travail manuel commence par travailler l’argent et les pierres-semies précieuses à ses heures perdues ou pour des commandes. C’est tout naturellement qu’elle en vient à la couture pour «réparer» au départ puis restaurer les objets qu’elle déniche. Après une expérience professionnelle dans le spectacle, cette passionnée de mode depuis près de 20 ans se prend de passion pour le style 60’s & 70’s en visitant un salon vintage spécialisé. Cette révélation la pousse à s’inscrire en tant que particulier d’abord pour vider son dressing puis pour chiner d’autres pièces de collection. Après avoir acquise fin 80/ début 90, sa première pièce iconique, la robe en Rhodoide de Paco Rabanne, Wizette devient une véritable addict et ne lâche plus les portants.
Entretien
Qu’est-ce qui t’a amené à développer ta collection ?
Déjà fan de Barbarella, Emma Peel, Twiggy, j’ai toujours porté des mini-jupes et des bottes hautes. J’aime aussi le vinyl et le cuir, c’est donc assez vite que j’ai fait la connaissance des créations Courrèges. Au fur et à mesure de mes rencontres avec des passionnés, j’ai acquis d’autres pièces collector. Voilà maintenant une vingtaine d’années que je trouve des trésors pour moi et 5 ans que je déniche des merveilles à faire partager.
2/Pourquoi avoir choisi la période 60-70 et les couturiers de cette époque?
Je suis née en 69 et ma soeur ainée portait des mini jupe, des robes trapèzes, des bottes hautes, des dos nus… je pense que c’est elle qui m’a influencé sur cette période car j’avais plutôt le look punk quand j’étais ado. L’autre raison c’est ce foisonnement d’idée dans la mode. Aussi bien dans les matières, les coupes que dans la façon de se vêtir. Tout est plus fun, coloré, gai quoi! Et tellement féminin…
3/D’après toi, qu’est-ce qui définit un vêtement élégant?
Le vêtement, quel qu’il soit n’est rien sans la personne qui l’arbore. Pour moi l’élégance c’est avant tout une façon d’être.
Je dirais qu’un vêtement est élégant s’il est sobre. Que ce soit dans la coupe ou la matière. Tout est dans le détail ‘invisible’: Un bouton de nacre, une manche raglan, une doublure à soufflet, une dentelle perlée… Mais je préfère l’allure à l’élégance car elle permet à chacun d’être unique!
Que voudriez-vous faire avec ces vêtements si vous pouviez réaliser un rêve?
Sans hésiter: avoir une pièce immense dédiée à ma collection! Chaque article sur un mannequin! Et je pourrais les admirer à loisir allongée sur un fauteuil dessiné par Le Corbusier entourée de boules à facettes et de Lava lamp…
De bons conseils à donner aux chineuses d’aujourd’hui
Ne pas se précipiter pour un coup de coeur. Vérifier soigneusement les coutures, les doublures, fermetures… Regarder le vêtement en pleine lumière si possible car parfois on ne distingue pas certaines tâches indélébiles. Préférer les marques bien entendu car on est quasi-sûre de tomber sur un super vêtement à moindre frais. Enfin, ne pas hésiter à se rendre souvent dans les friperies car le réassort y est fréquent.
Quels sont les lieux et endroits sur le net où trouver tes vêtements ?.
Je ne travaille que sur les salons spécialisés mais je reçois à mon atelier pour des rdv privés ou des ventes ponctuelles. Depuis 2011, j’ai monté un site de vente en ligne d’articles Vintage-collector. Je fais également de la location pour les shootings photos ou les tournages (ciné/ pub…)
Page face book http://www.facebook.com/wizettebis
Prochaines actus :
Les 13 et 14 avril à Lyon pour le «Grand marché de la mode Vintage» qui se déroulera à la halle Tony Garnier. (Avec interview filmée pour l’émission «des racines et des ailes» qui sera diffusée en juin!!!)